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Pustulose exanthématique aiguë généralisée : 26 cas - 16/06/22

Doi : 10.1016/j.revmed.2022.03.175 
C. Kouki , M. Amouri, E. Bahloul, K. Sellami, S. Boudaya, A. Masmoudi, T. Hamida
 Dermatologie, C.H.U Hedi Chaker de Sfax, Sfax, Tunisie 

Auteur correspondant.

Resumen

Introduction

La pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) est une toxidermie rare et grave. L’objectif de notre travail est de déterminer les particularités épidémiologiques, cliniques, paracliniques et évolutives des PEAG à travers une série hospitalière.

Patients et méthodes

Nous avons mené une étude rétrospective sur 12 ans (2010–2021), incluant tous les cas de PEAG hospitalisés dans notre service de dermatologie.

Résultats

Vingt-six cas (19 femmes et 7 hommes) de PEAG étaient inclus. L’âge moyen était 44 ans (13–80 ans). Les antécédents rapportés étaient à type de syndrome sec (n=6), d’insuffisance rénale chronique (n=3), de cardiopathie (n=3) et/ou de diabète (n=7). Les patients rapportaient un prurit (15 cas) et/ou une fièvre avec frissons (20 cas). La présentation clinique était typique dans tous les cas (placards érythémateux étendus, œdémateux parsemés de pustules, non folliculaires et stériles). Les lésions étaient localisées au tronc et/ou aux membres dans 10 cas et généralisées dans 16 cas. Elles prédominaient aux grands plis dans 16 cas (61 %). Nous avons noté une atteinte du visage dans 14 cas (53 %), palmoplantaire dans 9 cas (34 %) et muqueuse dans 7 cas (26 %) à type de chéilite (5 cas) et/ou conjonctivite (4 cas). Des adénopathies axillaires et inguinales étaient présentes dans 3 cas. Les explorations complémentaires ont montré une hyperleucocytose à polynucléaires neutrophiles (26 cas), une CRP élevée (24 cas), une hyper-éosinophilie (6 cas), une cytolyse hépatique (8 cas), une atteinte rénale (3 cas) et/ou une atteinte pulmonaire (2 cas). La biopsie cutanée, réalisée dans tous les cas, était en faveur du diagnostic dans 22 cas. Selon les critères du groupe EURO-SCAR, le diagnostic de PEAG était certain dans 15 cas et probable dans 11 cas. L’enquête étiologique a incriminé un médicament dans 16 cas (61 %) -l’hydroxychloroquine (HCQ) dans 6 cas, la pristinamycine dans 3 cas, la terbinafine dans 2 cas, statines quoi exactement ? dans 2 cas, le diltiazem, le celecoxib et le primozide chacun dans 1 cas- une piqûre d’araignée dans 7 cas (26 %) ou une virose dans 3 cas (11 %). Une corticothérapie orale courte était indiquée chez 5 patients (19 %) devant la sévérité du tableau clinicobiologique. L’évolution était favorable dans un délai moyen de 7jours (4–45jours) sauf chez un patient décédé des suites d’un choc septique.

Conclusion

Nous rapportons une large série hospitalière de PEAG particulière en plusieurs points. La part des étiologies médicamenteuses est moindre (61 % versus 90 %). En effet, en comparant aux données tunisiennes précédentes, l’implication de l’HCQ (23 % versus 6 %) et des morsures d’araignée (26 % versus 17 %) sont en ascension. Par contre, l’application de topiques et l’intoxication par le mercure n’étaient nullement incriminées dans notre série (1 cas dans une série de 22 de patients). Bien que le pronostic de la PEAG soit habituellement bon, l’atteinte systémique et la mortalité étaient plus que le double (52 % versus 20 %) et (3,8 % versus 1 à 2 %) respectivement. Ceci est expliqué en partie par un terrain polytaré de nos patients. La prédominance féminine, l’âge moyen relativement tardif et les perturbations biologiques observés dans notre série rejoignent ceux classiquement décrits.

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Vol 43 - N° S1

P. A223-A224 - juin 2022 Regresar al número
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